• Genre : Drame

• Résumé :

L'histoire de Juette née en 1158 à Huy - une petite ville de l'actuelle Belgique- mariée à 13 ans par ses riches parents, veuve à 18 et qui d'enfant solitaire et rêveuse deviendra une femme rebelle qui dira non ; au mariage, aux hommes avides et au clergé corrompu.

Violente et lucide sur la société de son temps, elle défendra la liberté de croire, mais aussi celle de vivre à sa guise accompagnée par son seul ami et confident, Hugues de Floreffe, un prêtre.

À quelles extrémités arrivera-t-elle pour se perdre et se sauver? Car l'Eglise n'aime pas les âmes fortes...

De ce Moyen Age traversé de courants mystiques et d'anges guerriers, qui voit naître les premières hérésies cathares, Clara Dupont-Monod a gardé ici une figure singulière de sainte laïque. Elle fait entendre enfin la voix de Juette l'insoumise. Peut-être l'une des premières féministes.

• Mon avis :

Alors là, agréablement surprise.

Et je ne pensais pas dire ça d'un "roman sans couverture" (qui vous "tape" dans/à l'oeil) (effet qui a tendance à hautement m'attirer).

C'est donc par hasard que j'ai choisi ce livre -finalement, peut-être que la couverture jaune bouton d'or a aidé- et que je m'y suis plongée. Et là, les mots m'ont littéralement happés dès les premières lignes. L'écriture y est fluide, agréable et même si au début on est un peu sceptique sur l'intérêt du sujet (une femme attirée par la foi) on s'y laisse vite prendre. La curiosité vous pique d'aller plus loin au fil de ces phrases simples et pleines de poésie qui m'ont bizarrement faites penser à du Colette dans "Le blé en herbe", la mer et la lumière de l'été en moins.

De plus, l'histoire se lit rapidement et "avec désir". (10 jours pour moi) Je note ce livre 7/10.

J'ai bien aimé l'alternance entre les 2 personnages, Juette et Hugues le prêtre que l'on entend tous deux penser ; j'ai bien aimé leurs visions poétiques des choses qui les entourent : la vie quotidienne trés rude à l'époque, la nature, ce qui les fait rêver, ce qu'ils aiment ou n'aiment pas, la vision de La Meuse et des eaux.

Un roman trés psychologique et basé sur un être atypique, Juette qui refuse sa condition de femme (qui se résumait à l'époque à faire des enfants grâce à des mariages arrangés par les parents pour s'enrichir).

A lire, si vous voulez emplir votre tête de rebellion, d'étrange et de jolis mots comme : la forêt frémit d'une nostalgie rageuse, ailes tièdes, chevaliers, soleil d'automne souffle... Juette a de grands yeux verts frangés de cils roux et la Meuse déroule son flot d'émeraude sous une couche de glace.

• Mots clés : Moyen-âge - Courants mystiques - XIIe siècle - Premières hérésies Cathares - Juette Sainte - Femme insoumise - Foi - "Célébrité" Belge - Eglise - Vie de femme - Hugues de Floreffe - Psychologique - Drame - Mariage malheureux - Phrases belles simples et poétiques - Amitié homme femme

• P'tit bonus :
  
  Ivette de Huy
  
  Sainte Ivette de Huy (également connue sous le nom de Juette), née à Huy ( Belgique) en 1157 et y décédée le 13 janvier 1228, était une veuve devenue recluse et mystique du XII e siècle. Sa vie nous est connue grâce au chanoine prémontré Hugues de Floreffe.
  
  http://wikipedia.org

(2008) Réal. Claudia Llosa -1h33

Drame

- Acteurs clés -

Magaly Solier

- Note -

9/10

- Mon avis -

1 film mélancolique et contemplatif sur le thème du viol. À travers 1 croyance Péruvienne : la teta asustada (le sein effrayé). Maladie du désespoir qui atteint les enfants de femmes violées dont fait partie Fausta.

Dans le film, on voit la vie et la peur à travers les yeux de cette jeune femme passive, désabusée et quasi mutique. Étrangère au bonheur qui survient par « tranches de mariage » tt au long du film.

Mais peut-être que Fausta tient beaucoup plus à la vie et au bonheur qu'elle ne le croit.

À voir pour la beauté des chants Quechuas et la voix pure de Magaly Solier. 1 bon film sur la peur qui vous coupe de la vie et sur la vie quand elle vous revient.

- Bémol - Film Mélancolique

- Résumé -

Fausta est atteinte d'un mal étrange, transmis par ce qu'on nomme au Pérou "le lait de la douleur". Elle vit en effet dans la peur, une peur qui a été transmise par sa mère, victime d'un viol.

A la mort de cette dernière, Fausta décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Mais sans argent pour y parvenir, elle se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage.

Là, la jeune femme va devoir affronter ses peurs pour pouvoir renaître...

- Mots-clés -

Patate – Film Péruvien – Viol – Lait de la douleur – Contemplatif – Mélancolique – Chants Quechuas – Psychologique – Belle jeune femme - OURS D'OR BERLIN 2009

- extrait vidéo -